L’évolution est une théorie, pas un fait. Théorie évolutionniste ou de dessein intelligent? Humains et animaux, la terre
et univers, création par un dieu ou théorie de évolution et Big Bang?
Christianisme et Darwinisme; Créé ou évolué?; Création
par un dieu ou évolution?
"La
théorie de l'évolution est encore aujourd'hui, comme elle était
au temps de Darwin, une hypothèse hautement spéculative, sans aucune
preuve directe réelle et (elle est encore) très loin d'être l'axiome
évident que certaines de ses partisans les plus agressifs voudraient
nous faire croire" (Strobel, Michael
Denton, Evolution: Une théorie en crise, 1985).
Créations de Dieu, citations de bible - Vous
pouvez également vouloir visiter Les Créations de Dieu Verests
de la Bible Chrétienne en Français
Humains
et Animaux,
Créations de Dieu ou l'évolution?
La
Bible nous enseigne que Dieu a créé l'univers et tout ce qui se
trouve. La théorie de l'évolution nous dit que l'homme est le produit
du développement de simples formes de vie en des formes plus complexes,
résultant du hasard, comme une machine qui se construit d'elle-même.
La théorie de l'évolution se débarrasse de la nécessité d'un Créateur
ou d'un Maître Designer.
Que ces formes de vie simples puissent devenir des formes de vies plus complexes
peut sembler être une théorie attrayante, mais elle ne tient pas
debout. Voici des points incohérents importants dans la théorie
de l'évolution:
1. La croyance en la théorie de l'évolution viole
la Première Loi de la Thermodynamique, la loi de la conservation
de l'énergie, selon laquelle l'énergie peut être convertie d'une
forme à une autre, et elle ne peut être ni crééé, ni détruite.
Rien dans l'économie de la loi naturelle ne peut être la cause
de sa propre existence. L'énergie requise pour l'évolution innovatrice,
par exemple un poisson développant des pattes et sortant d'un marécage
primordial, contredit les lois inviolées de la physique. La structure
actuelle de l'univers est une structure de conservation. Le modèle
créationniste est en accord avec la vue biblique faisant de Dieu
le créateur de l'univers. Comme Dieu s'est reposé de Ses oeuvre
(Gen. 2:3), l'énergie n'est plus crééé. La libération de l'énergie
au cours d'une réaction de fission atomique, n'est pas la création
d'énergie, mais un changement de forme de la matière en énergie.
2. La croyance en l'évolution viole la Deuxième
Loi de la Thermodynamique, la loi de la décroissance de l'énergie.
L'énergie utilisable dans un système fonctionnel a tendance à diminuer,
même si l'énergie totale demeure constante. Les systèmes structurés
progressent d'un état ordonné, complexe vers un état moins ordonné,
désorganisé, et aléatoire. C'est ce qu'on appelle "l'entropie". Théoriquement, dans une situation rare, limitée et temporaire, on devrait avoir
un état plus ordonné. Mais tous les systèmes se détériorent selon
cette loi. L'évolution est en violation directe de la deuxième
loi de la thermodynamique. Les évolutionnistes en sont conscients
et par conséquent leur théorie implique qu'il y ait eu une violation
constante de la deuxième loi de la thermodynamique pendant des
milliards d'années. Non seulement, l'évolution, d'un point de vue
statistique est extrêmement improbable, mais pratiquement impossible.
3. L'évolution viole la loi de la Biogenèse, selon
laquelle la vie ne peut venir que d'une vie qui a préexisté et
n'engendrera que son espèce. La croyance en l'évolution est essentiellement
une croyance en une "génération spontanée": la vie est apparue lorsqu'un éclair a foudroyé une soupe primitive et comme
par magie, une cellule vivante s'est formée. Pasteur (1860), Spallanzani
(1780), et Redi (1688) réfutent le fait que des vers puissent venir
de la viande pourrie, les mouches des peaux de bananes, les mouches
des bœufs morts (etc...). Lorsque la matière en décomposition
a été isolée et pré stérilisée, aucune vie n'est apparue car il
n'y avait eu aucune contamination biologique.
4. Il n'y a aucune preuve dans l'enregistrement
fossilifère pour soutenir l'évolution. Selon la théorie générale
de l'évolution, la progression basique de la vie, aboutissant à
l'homme a commencé par de la matière non-vivante, puis les protozoaires,
puis les métazoaires invertébrés, les poissons vertébrés, les amphibiens,
les reptiles, les oiseaux, les quadrupèdes à fourrure, les singes
et l'homme. Si la théorie de l'évolution était exacte, nous devrions
nous attendre à trouver un grand nombre de formes transitoires
préservées objectivement dans l 'enregistrement fossilifère. Or,
on n'y trouve aucune trace. On a d'abord cru que l'archéoptéryx
était une forme transitoire, mais depuis les paléontologues ont
admis qu'il s'agissait d'un véritable oiseau. Les évolutionnistes,
conscients de cette erreur flagrante dans leur système de croyance,
prétendent maintenant que les fossiles ne sont pas présents parce
qu' il y a eu des "éclatements évolutionnistes " sur une période de milliards d'années, qui de par leur rapidité et leur brièveté,
n'ont pas laissé leurs empreintes dans le temps. Néanmoins, une
croyance en "des éclats évolutionnistes " n'est toujours pas soutenue par la Première ni la Deuxième loi de la Thermodynamique,
ni par la Loi de la Biogenèse.
5. L'enregistrement fossilifère n'a pas pu documenter
un seul "chaînon manquant" vérifiable entre le singe et l'homme. Des compilations de preuves maigres et
inexactes, des modèles entièrement basés sur des spéculations,
des interprétations artistiques abondent, mais il n'y aucune preuve
scientifique confirmant l'existence d'un chaînon manquant. "Des trouvailles positives" d'un chaînon manquant sont annoncées périodiquement, pour seulement se terminer
en des controverses, revues ou reniées. L'homme de Nebraska fut
construit à partir de la découverte d'une seule dent en 1922, qui
était la dent d'une espèce disparue de cochon.
En 1891, l'homme singe de Java, appelé aussi le
Pithécantropus erectus (l'homme singe marchant droit) fut reconstruit
à partir d'un petit morceau du haut d'un crâne, un fragment du
fémur gauche, et de trois molaires. Les restes furent ramassés
sur une étendue de soixante-dix pieds et dans un vieux lit de rivière
mélangés avec les os d'animaux disparus. A partir de maigres preuves
, voires inexistantes, et ne pouvant justifier que tous les morceaux
trouvés venaient du même animal, le chaînon manquant hypothétique
fut trouvé. Dr Eugene Dubois, un évolutionniste fervent, vint plus
tard à la conclusion que les os étaient les restes d'une espèce
de gibbon, d'un singe.
En 1912, Charles Dawson, un paléoanthropologue
amateur présenta des os, des dents et des outils primitifs qu'il
aurait trouvés dans une carrière de cailloux à Piltdown, Sussex,
en Angleterre. En octobre 1956, le magazine Reader's digest publia
un article, un résumé de la parution Popular Science Monthly, dont
le titre était "le grand canular de Piltdown". Une nouvelle méthode, le test de fluorine, pour dater les os montra que les
os de Piltdown étaient faux. Les dents avaient été limées et elles
avaient été décolorées, ainsi que les os avec du dichromate de
potassium pour cacher leur véritable origine. Tous les "experts" avaient été trompés pendant plus de quarante ans.
Pendant plusieurs années, on croyait que l'homme de Néandertal
était le chaînon manquant. Il était dépeint comme une créature
poilue, à moitié redressée, au torse puissant, avec la plupart
du temps une massue à la main. D'autres squelettes néandertaliens
ont montré que l'homme de Néandertal était totalement redressé,
entièrement humain, dont la capacité du cerveau excédait celle
de l'homme moderne de 13 pour cent. On a conclu que le premier
spécimen avait dû être perclus d'ostéoarthrite et de rachitisme.
Aujourd'hui, on considère que l'homme de Néandertal est un Homo
Sapiens.
Henry Morris dans son livre bien connu Creation And The Modern Christian - la création et le chrétien moderne -
(Master Book Publishers, El Cajon, California, 1985) souligne:
" Si l'évolution était vraie, alors les différentes étapes de l'évolution
humaine devraient être les mieux documentées de toutes, puisque
l'homme est supposé être l'état évolutionnistes le plus récent,
et qu'il y a le plus de chercheurs de fossiles dans ce domaine
que dans d'autres. Cependant, comme on l'a vu précédemment, la
preuve véritable est extrêmement fragmentaire et très suspecte.
Quels fossiles d'hominidés pourraient être les ancêtres de l'homme
, la date et l'ordre dans lesquels ils ont été trouvés, restent
des débats échauffés même parmi les anthropologistes évolutionnistes
."
Il souligne le fait que l'ancêtre commun de l'homme
et du singe qu'on a longtemps cherché, surtout des "australopithèques" ainsi que la fameuse "Lucy", semble en fait être une créature qui vit encore, une espèce de chimpanzé pygmée,
appelé le "bonobo". Le "bonobo" vit dans les jungles du Zaïre. Sa taille, sa stature et la taille de son cerveau
sont presque identiques à celles de Lucy, qui serait les fossiles
d' hominidés les plus anciens (Science News, février 5, 1983,
p. 89).
6. L'Evolution
n'arrive pas à expliquer l'existence même de "cellules simples." Les organismes unicellulaires les plus simples ont dans leurs gènes et dans
leurs chromosomes autant de données qu'il y a de lettres dans
les plus grandes bibliothèques du monde - cent milliards de lettres.
Il y a des centaines de milliers de gènes dans chaque cellule.
La plupart des formes de vie contiennent des milliards de ce
genre
de cellules complexes parfaitement ordonnées. Il est impossible
qu'un processus aléatoire ait pu organiser tant d'informations.
La probabilité mathématique pour qu'un corps humain se forme
accidentellement est la même que celle d'une explosion dans une
imprimerie formant
un dictionnaire.
D'après Sir Fred Hoyle, auteur de la théorie de "l'état
stationnaire" de l'origine de l'univers et un athée, la probabilité de la formation aléatoire
de la vie est tellement minime qu'elle peut être comparée à celle
d'une tornade balayant une décharge publique et y assemblerait
un Boeing 747 à partir des éléments qui s'y trouve" ("Hoyle on Evolution", "Nature, Vol. 294, Nov. 12, 1981, p. 105). Hoyle et Wickramasinghe, un astronome
mathématicien, ont calculé que la probabilité de l'apparition
spontanée de la vie n'importe où dans un univers d'un rayon de
15 milliards
d'années-lumière et âgée d'au moins 10 milliards d'années. Ils
l'ont estimée inférieure à une chance sur 1 avec trente zéros
derrière. Sir Fred Hoyle et Dr Wickramasinghe ont été forcés
de reconnaître
que la vie a dû être créée par une Intelligence Supérieure (une
sorte d'intelligence panthéiste qui aaurait créé les spores qui se
trouvaient pour une raison ou pour une autre, dans d'autres régions
de l'univers
et se sont retrouvées sur la terre), car le processus est trop
complexe pour être apparu naturellement.
Sir Fred Hoyle fait une autre comparaison colorée, utilisant
une créature à poil chère aux évolutionnistes: "Quelle
que soit la taille de l'environnement que l'on considère, il est
impossible que la vie ait eu un commencement aléatoire. Des troupes
de singes appuyant avec fracas sur les touches d'une machine à
écrire ne peuvent pas écrire les oeuvres de Shakespeare, pour la
bonne raison que l'univers entier observable n'est pas assez grand
pour contenir les groupes de singes requis, les machines à écrire
nécessaires et certainement pas les corbeilles à papier requises
pour y jeter les brouillons. Il en est de même pour des matières
vivantes" (p. 148).
Les hommes vont tout faire pour rationaliser le fait qu'il n'existe
pas d'Architecte personnel de l'Univers qui ait créé toute vie
avec intelligence. Même en ne tenant compte que des informations
générales et cursives données sur ce site, croire en l'évolution
nécessite plus de foi que croire en un Créateur intelligent. L'Evolution
est une théorie sans preuve scientifique pour la soutenir. C'est
une foi vide pour ceux qui ne veulent pas croire en Dieu et qui
devrait être enseignée comme une religion, une religion qui a inspiré
Karl Marx à développer sa théorie de la lutte des classes et à
Adolf Hitler son culte d'un surhomme évolué aryen. Nombreux étaient
ceux qui furent sacrifiés à leur utopie impitoyable, à leurs visions
amorales. L'Evolution est un système de croyance qui considère
un fœtus comme un embryon animal n'ayant pas droit à la vie et
non comme une créature de Dieu, comme David l'a écrit dans Psaumes
139:13, 15
" C'est toi qui as formé mes reins;
Qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je te loue de ce que je
suis une créature si merveilleuse!
Mon corps n'était point caché devant toi, lorsque j'ai été
fait dans un lieu secret!"
La
Terre créée spécialement pour que la vie y soit possible
La
terre a été conçue par un Maître intelligent pour que la vie y
soit possible.
1.
La terre est positionnée juste à la bonne distance du soleil afin
que nous puissions recevoir exactement la quantité suffisante de chaleur
pour que la vie y soit possible. Les autres planètes de notre système
solaire sont soit trop près du soleil (trop chaud) ou alors trop loin
(trop froid) pour être viables.
2.
Tout changement sensible dans la vitesse de rotation de la terre rendrait
la vie impossible. Par exemple, si la terre tourne à un dixième
de sa vitesse actuelle, toute la vie végétale deviendrait craquante
le jour et gelée la nuit.
3.
Les changements de température sont maintenus dans des limites raisonnables
grâce à l'orbite presque circulaire de la terre autour
du soleil.
4.
Les températures extrêmes sont en plus modérées par la vapeur d'eau
et le dioxyde de carbone, créant un effet de serre.
5.
La lune tourne autour de la terre à une distance d'environ 240 000
lieues et provoque des marées sans danger sur la terre. Si la lune
se trouvait à un cinquième de sa distance actuelle, les continents
seraient complètement submergés deux fois par jour.
6.
L'épaisseur de la croûte de la terre et la profondeur des océans semblent
avoir été soigneusement étudiées. Des augmentations de quelques
pouces seulement dans cette épaisseur ou cette profondeur affecteraient
considérablement l'absorption d'oxygène libre et du dioxyde de carbone
au point que la vie végétale et la vie animale n'existeraient pas.
7.
L'axe de la terre est incliné de 23, 5 degrés par rapport au perpendiculaire
au plan de l'orbite. Cette inclinaison, combinée avec la révolution
de la terre autour du soleil, est à l'origine de nos saisons qui sont
absolument vitales à la production de nourriture.
8.
L'atmosphère de la terre (la couche d'ozone) sert de bouclier et protège
des radiations ultraviolettes solaires létales, qui pourraient
détruire toute forme de vie.
9.
L'atmosphère de la terre la protège aussi d'environ 20 millions de
météores qui y pénètrent chaque jour à des vitesses de 30 lieues
à la seconde! Sans cette protection vitale, la vie serait considérablement
menacée.
10.
La terre a une dimension et une masse parfaites pour que la vie y soit
possible, avec un équilibre précis entre les forces gravitationnelles
(essentiel pour garder l'eau et l'atmosphère) et la pression atmosphérique.
11.
Les deux constituants primaires de l'atmosphère de la terre sont le
nitrogène (78 pour cent) et l'oxygène (20 pour cent). Cette proportion
délicate et critique est essentielle pour toute forme de vie.
12.
Le champ magnétique de la terre donne une protection importante contre
de dangereuses radiations cosmiques.
13.
La terre jouit spécialement d'une abondante provision d'eau qui est
la substance clé de la vie à cause de ses propriétés physiques
remarquables et essentielles.
"
Tant de combinaisons parfaites et complexes de conditions étroitement
liées et de facteurs essentiels à des formes de vie délicates témoignent
de façon incontestable de l'existence d'un Créateur intelligent déterminé.
Croire qu'un système de vie planifié d'une façon aussi élaborée et
aussi soigneusement équilibré serait le résultat d'un simple changement
est absolument stupide. Assurément, l'observateur honnête et objectif
n'a aucun autre choix que de conclure que le système terre-soleil a
été soigneusement et intelligemment conçu par Dieu pour l'homme. "(Huse,
Scott M., The Collapse of Evolution - l'effondrement de l'évolution)
"
Depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c'est-à-dire
sa puissance éternelle et sa nature divine, se voient fort bien quand
on considère ses oeuvres" (Romains
1:20, Français courant). ( Plus de vers au sujet des créations de Dieu. )
Riegle, D.D., Creation or Evolution (Création ou Evolution), Zondervan
Publishing House, Grand Rapids, Michigan, 1971, pp. 18-20.
Huse, Scott M. The Collapse of Evolution (L'effondrement de l'évolution).
Grand Rapids: Baker Books, 1997, third edition.
A. Si quelque chose existe, ce qui est nécessaire pour son existence doit aussi
exister.
B. L'univers existe.
C. Ce qui est nécessaire pour l'existence de l'univers
doit aussi exister.
D. Ce qui est nécessaire pour l'existence de l'univers
ne peut exister à l'intérieur de l'Univers, ni être limité par
le temps et l'espace.
Par conséquent, ce qui est nécessaire pour l'existence de l'Univers
doit transcender et l'espace et le temps.
E. Emmanuel Kant, philosophe russe notoire (1724-1804),
a justifié son agnosticisme avec les contradictions suivantes qu'il
percevait sur le temps (A) et causalité (B):
A. Le temps:
Thèse: l'univers a dû avoir un commencement, sinon un nombre infini
d'instants se sera écoulé depuis, ce qui est impossible, car
l'infini ne peut être traversé.
Antithèse: Or l'univers n'a pas pu avoir un commencement, sinon
le temps aurait existé avant que le temps ne commence.
B. Causalité:
Thèse: Ce ne sont pas toutes les causes qui ont une cause, sinon
la série n'aura jamais commencé, ce qui n'est pas le cas. Donc,
il doit y avoir une première cause.
Antithèse: Or la série ne peut avoir de commencement,
puisque tout a une cause. Donc il ne peut y avoir de première cause.
Analyse:
Selon l'antinomie kantienne de cause à effet (paradoxe), ce n'est
pas toute chose qui a une cause, mais seulement des êtres contingents
ou finis. L'Etre nécessaire, premier ou éternel n'a pas besoin
de cause.
Kant a soutenu qu'un Etre Infini ne pouvait être perçu que dans
un univers infini. La manière dont l'univers s'est créé est sans
importance puisque on ne peut la connaître avec nos sens (sensibilité).
Pour Kant, les propriétés universelles qui forment toutes les apparences
des choses à notre pensée sont les conditions d'apparitions transcendantales
a priori, qui semblent analogues aux Formes de Platon (Eidos) ou
aux universaux qui se trouvent derrière les apparences physiques.
Selon Kant, il y a deux conditions qui sont applicables
à chaque perception: l'espace et le temps. Ni l'espace ni le temps
ne peuvent être considérés comme des réalités existant entièrement
hors de nous. Ils ne sont pas simplement observables. Ils font
partie d'une certaine façon de notre conscience préprogrammée intérieure.
Pour Kant, l'espace doit être présupposé. Nous
ne pouvons pas concevoir l'espace en dehors de nous-même sans présupposer
la chose même que nous tentons de concevoir. La représentation
de l'espace est une intuition a priori. L'espace est une concept
qui existe dans notre pensée avant l'expérience. Le temps n'est
pas un concept empirique dérivé de toute expérience. De même, le
temps est un concept qui existe dans notre pensée a priori avant
l'expérience. Ce n'est pas parce que nous expérimentons l'espace
et le temps à un nouvel empirique que nous pouvons conclure qu'ils
sont objectivement réels. Ils font partie de la structure de notre
conscience, et non des choses que notre conscience découvre au
départ, hors d'elle-même, ce que Kant exprime en ces termes: l'espace
et le temps sont des idéaux transcendantaux.
Le concept de Kant d'un univers infini (embrassé
par Aquinas qui a soutenu le fait qu'il n'y ait pas de raison
pour que Dieu lui-même ait précédé sa propre création dans le temps)
est dans le fond en accord avec le modèle de l'État Stationnaire
de l'univers qui suggère un univers infini, un univers où la création
de la matière est un acte de la nature, et même une loi de la nature,
et non un miracle qui a eu lieu une fois hors de la nature. Il
y a une auto-création spontanée et continue de matière nouvelle.
Pour Fred Hoyle, l'un des trois astrophysiciens britanniques qui
ont inventé le modèle de l'État Stationnaire, "l'Univers est tout". Rien ne peut transcender le royaume de la nature.
Dans les trois dernières décennies, la science,
utilisant la théorie d'Einstein de la relativité générale a réfuté
la conception kantienne du temps et de l'espace, un univers infini,
en montrant que l'espace et le temps sont des propriétés physiques
et du coup, finis. Les propriétés physiques inconnues ou noumenas
comme Kant les a appelées sont devenues empiriques (observables
et donc mesurables)
L'univers
n'est pas infini
Les découvertes du satellite astronomique COBE (COsmic Background Explorer) ont
fourni des preuves puissantes sur le fait que toute matière, énergie,
espace et temps ont surgi d'un état infini, ou proche de l'infini,
de densité, de température et de pression. On peut retracer l'origine
de l'univers entier: une singularité, un espace infiniment rétréci
représentant les limites dans lesquelles l'espace a cessé d'exister
ou dans lesquelles l'espace vient à exister.
La théorie du Big Bang maintient que tout le potentiel
du cosmos, quelques milliards de galaxies, ont jailli d'un point
plus petit qu'un proton, qui était une structure vide de probabilité
de mécanique quantique appelée champ scalaire. De plus, ce point
vide, un "faux aspirateur", contenait potentiellement non seulement un univers , mais des millions d'autres.
Comme Gregg Easterbrook l'a décrit très poétiquement, si vous croyez
au Big Bang, "vous croyez qu'au moment où le Big Bang a eu lieu, l'univers s'est développé
d'une pointe d'aiguille à une taille cosmologique en moins d'une
seconde - l'espace lui-même jaillissant en un torrent de physique
pure, la vague d'étrave du nouveau cosmos se déplaçant des centaines
de milliards fois plus vite que la lumière. Vous croyez que ce
processus a déclenché des déformations si puissantes, qu'en un
instant l'univers en éclosion s'est courbé en un degré surréaliste.
Une courbature extrême a normalement provoqué la matérialisation
de 'particules virtuelles' à partir d'une profondeur quantique
en des nombres cornucopiens, la matière de l'existence se 'créant
littéralement à partir de rien', comme Scientific American l'a
dit une fois" (Gregg Easterbrook, "Science Sees The Light"-la science voit la lumière- the New Republic, October 12, 1998).
Preuves du Big Bang:
A. L'expansion de l'univers selon Hubble. Hubble
a découvert une relation linéaire entre la distance à laquelle
se trouve une galaxie éloignée et son redshift. Au début des années
1900, des astronomes ont observé que la lumière de galaxies lointaines
se déplaçait vers les longueurs d'ondes plus longues, ou rouges
du spectre, ce qui était interprété comme un éloignement rapide
des galaxies les unes des autres. Un mouvement bleu aurait indiqué
que les galaxies se rapprochaient les unes des autres.
B. En 1965, des radioastronomes ont détecté de
légères ondes radios où qu'ils pointassent leurs télescopes. Cette
découverte a confirmé les prédictions de George Gamow, Ralph Alpher,
et de Robert Herman dans les années 1940, que si l'expansion de
l'univers avait eu lieu à partir d'une tête d'épingle, une radiation
légère de fond , datant de cet évènement, de quelques degrés au
dessus du zéro absolu devrait se trouver partout dans le ciel.
Cette signature du modèle du Big Bang fut plus tard confirmé en
1992 et en 1993 par le satellite COBE. Le satellite COBE a démontré
que cette radiation cosmique de fond correspond au profil du spectre
d'un radiateur parfait avec une précision meilleure que 0,03 pour
cent sur toute une portée de longueurs d'ondes et est par conséquent
cinq cent milliards de fois plus entropique (efficace dans la distribution
d'énergie) qu'une bougie allumée dont l'entropie spécifique est
d'environ 2. Seul un gros cataclysme chaud peut expliquer l'énorme
entropie spécifique de l'univers. Ceci a permis de délaisser la théorie d'un univers en expansion-contraction cyclique,
et prouve le fait que l'univers ne soit qu'en expansion.
C. Les prédictions vérifiées de la synthèse des
éléments de la lumière dans les premières minutes du Big Bang.
L'abondance universelle de l'hélium, remarquablement constante
d'une galaxie à une autre, témoigne d'une origine cosmologique
commune. Le deutérium est détruit dans les étoiles, mais on peut
observer des traces de quantités de deutérium, encore non formées,
dans le milieu interstellaire, de même qu'une abondance de lithium,
qui indique également un dénominateur commun de création.
Le temps est une propriété physique avec un commencement:
Dans sa théorie de la relativité spéciale, Einstein
suggère que la mesure de l'intervalle entre deux évènements dépende
de la façon dont l'observateur se déplace. Quand deux observateurs
se déplacent à une vitesse relative l'un de l'autre, il y a une
dilatation du temps. Des horloges atomiques peuvent mesurer le
déplacement de la dilatation du temps à la vitesse d'un avion,
qui n'est que de quelques nanosecondes pour un vol typique. Si
un astronaute devait aller sur une étoile proche, à une vitesse
proche de celle de la lumière, et retourner sur la terre, en partant
pour une durée d'un an seulement, il se serait écoulé dix ans à
son retour sur terre, selon la vitesse du voyage.
La vitesse est une façon de devancer le temps
et la gravité en est une autre. Dans sa théorie générale de la
relativité, Einstein a prédit que la gravité ralentissait le temps.
Sa théorie fut testée par Arthur Eddington durant la première guerre
mondiale, lorsqu'il envoya une expédition au nord du Brésil pour
mesurer la courbure de la lumière des Hyades causée par le soleil
pendant une éclipse solaire (David Bodanis, "E=mc2"). Les horloges avancent plus vite dans un grenier ou dans un espace proche,
que sur le sol. L'effet est minime, mais a été mesuré par des montres
précises (Paul Davies, "How to build A Time Machine'' - comment construire une machine du temps- Scientific
American, Septembre 2002, p. 52).
Plus une étoile est lourde, plus le temps est
ralenti. A la surface d'une étoile à neutron, le temps est ralenti
de 30 pour cent environ relatif au temps sur terre. A la surface
d'un trou noir, le temps est immobile par rapport à la terre. Si,
en se tenant près d'un trou noir, on y tombait, dans l'intervalle
rapide du temps nécessaire pour atteindre la surface, de "l'horizon de l'évènement" à la surface de la singularité, toute l'éternité se serait écoulée dans l'univers.
Les histoires de science fiction montrent régulièrement des vaisseaux
spatiaux se rapprochant d'un trou noir et se retrouvant catapultés
dans le futur.
Einstein a reconnu que la pensée que sa théorie
de la relativité pourrait permettre de voyager dans le passé le
dérangeait. Les effets quantiques seraient dominants dans des situations
de voyage du temps selon les arguments de David Deutsch ("The Fabric of Reality" -le tissu de la réalité- p. 312). "Les versions candidates typiques d'une théorie de la gravité, non seulement acceptent
l'existence de liens avec le passé dans le multiunivers, mais prédisent
aussi que ces liens se forment continuellement et se rompent spontanément,
phénomène qui a lieu dans l'espace et dans le temps, mais à une
échelle sous-microscopique. La voie typique formée par ces effets
est de 10-35 mètres de large, et reste ouverte pour un temps d'un
Planck (environ 10-43 secondes), et par conséquent n'atteint qu'un
Planck dans le passé."
Peut-être que la prochaine génération d'accélérateurs
de particules pourra créer des tunnels spatio-temporels qui survivraient
assez longtemps pour que des particules à proximité puissent y
exécuter des boucles causales brèves, mais cela semblerait invraisemblable
à cause de la dépense énorme d'énergie que cela nécessiterait.
Des tunnels spatio-temporels stables qu'on pourrait traverser restent
à présent uniquement de la science fiction.
Se basant sur la relativité générale, Hawking,
Penrose, et Ellis ont présenté une "proposition" d'espace-temps qui postule que les dimensions des longueurs, hauteurs, et du
temps n'existent que depuis que l'univers s'est agrandi. D'après
son
théorème, le temps a véritablement un commencement.
Néanmoins, dans "A
Brief History of Time" - Histoire brève du temps- Steven Hawking n'est pas très sûr du fait que le
temps ait un commencement et du coup, un "noumène" kantien. Il affirme: "Avec le succès des théories scientifiques à décrire les évènements, la plupart
des gens pensent que Dieu laisse l'univers se développer selon
un ensemble de lois et n'intervient pas dans l'univers pour violer
ses lois. Cependant, les lois ne nous disent pas à quoi l'univers
devait ressembler au début - il appartient encore à Dieu de remonter
l'horloge et de décider du commencement. Puisque l'univers a eu
un commencement, nous supposons qu'il a un créateur.
"Le temps" par définition
est un domaine, ou une dimension dans laquelle la cause et l'effet
se produisent (Hugh Ross, "The Creation and the Cosmos"- La création et le cosmos). "Si le commencement du temps a eu lieu en même temps que le commencement de l'univers,
comme le dit le théorème de l'espace-temps, alors la cause de l'univers
doit être une certaine entité opérant dans une dimension temporelle
complètement indépendante et existant avant la dimension temporelle
du cosmos. La conclusion est puissamment importante pour notre
compréhension de la personne de Dieu et de ce qu'il n'est pas.
Elle nous dit que le Créateur est transcendant, opérant au-delà
des limites dimensionnelles de l'univers. Elle nous dit que Dieu
n'est pas l'univers lui-même, ni que Dieu est contenu dans l'univers.
Le panthéisme et l'athéisme ne coïncident pas avec les faits."
L'approche quantique de l'origine de l'univers:
Hawking et Penrose ont prouvé que les équations
classiques de la Relativité Générale, "nécessitent absolument le fait qu'il y a eu une singularité à la naissance de
l'univers, un point où le temps a commencé. On ne peut pas contourner
la question de la singularité dans le cadre de la Relativité Générale.
Si on éliminait les singularités dans l'Univers réel, le seul espoir
est d'améliorer la théorie de la gravité en introduisant les effets
de la théorie quantique et de développer une théorie quantique
de la gravité" (John Gribbin, "In search of the Big Bang - Quantum Physics and Cosmology"- à la recherche du Big Bang - Physique quantique et cosmologie", chapitre sur "A Seeker of Singularities"- un chercheur de singularités ).
Expliquer l'origine de l'univers en n'utilisant
que la seule approche quantique est impossible et ne resterait
qu'un autre théorème philosophique plutôt que de la science. Les
mathématiques quantiques peuvent permettre le calcul du comportement
des atomes et des particules sous-atomiques , mais l'application
des mathématiques quantiques à l'univers entier est presque impossible
puisque la théorie quantique n'explique pas comment une particule,
ou un système, d'un état A parvient à un état B. Selon l'interprétation
de Copenhague de la physique quantique, lorsque nous n'observons
pas un système, il existe dans une superposition de tous les états
possibles dans lesquels il peut se trouver. Cependant, lorsque
nous mesurons ce système, il est réduit à un seul des plusieurs
états possibles. L'observation seule du système réduit la fonction
d'onde à un état unique seulement sur la base de la probabilité.
Alors, lorsque nous cessons d'examiner le système, il s'étend de
nouveau dans une superposition de tous les états possibles. Lorsque nous réexaminons le système, nous allons certainement examiner
un système différent car la probabilité que le système initial
mesuré se reproduise est incroyablement très petite.
Selon la théorie quantique, si nous étions capables
d'écrire les équations qui décrivent les fonctions d'onde sous-microscopique
de notre univers (une tâche impossible), aucun observateur, à part
Dieu bien sûr, hors de notre univers ne le pourrait le faire tomber
dans un état quantique possible, rien qu'en l'observant.
Alors que la recherche scientifique devient plus
métaphysique dans sa tentative d'expliquer l'univers avec l'approche
quantique, certains ont embrassé le "multivers". Cette notion examine la possibilité que si notre univers a émergé de rien,
d'autres univers peuvent émerger de rien également. De nouvels
univers peuvent jaillir dans d'autres dimensions un milliard de
fois par seconde. La théorie du "multivers" maintient que touts les résultats sont possibles si on bat les cartes assez
souvent, en y incluant un système de support de vie occasionnel
comme le nôtre. Cette théorie vise à expliquer un cosmos autonome,
naturel où Dieu n'est pas nécessaire en tant que Cause Première.
Le problème avec la théorie du "multivers",
c'est que, puisque nous existons dans un univers défini dans une
enveloppe spécifique temps espace, tout autre univers est strictement
une spéculation intellectuelle et est impossible à prouver avec
les paramètres établis de notre univers de même qu'un point ne
peut prouver l'existence d'une ligne droite ou d'un cube. Le point
unidimensionnel peut spéculer sur l'existence d'une ligne droite,
mais pour le point, la ligne est un "noumène", un inconnu.
Réconcilier la relativité avec la théorie quantique
par la pluridimensionnalité.
Les trous noirs sont des objets gigantesques qui
se sont tellement effondrés que leur gravité attire tout ce qui
se trouve à proximité, des aspirateurs puissants de l'espace proche.
Certains trous noirs minuscules, appelés "masse nulle" perdent leur masse dans des moments critiques. Comment cela est-il possible
du fait de leur densité extrême et comment peuvent-ils exercer
une gravité sans une masse?
Andrew Strominger a fait l'hypothèse que la cause
de leur perte de masse se trouve dans leur pluridimensionnalité. "Strominger a découvert que dans six dimensions spatiales, la masse d'un trou
noir de masse nulle est proportionnelle à sa superficie. Comme la
surface diminue, sa masse finit par devenir nulle. La résolution
marche à cause de l'existence de six dimensions spatiales exactement" (Hugh Ross, "Why I Believe In the Miracle of Divine Creation" - pourquoi je crois au miracle de la création divine - de l'anthologie d'apologétique "Why I Am a Christian" - Pourquoi je suis chrétien- de Norman L. Geisler et Paul K. Hoffman). "Une théorie résout les deux grands dilemmes. Voici ce que nous dit la théorie:
l'univers était créé avec dix dimensions espace temps en expansion
rapide. Lorsque l'univers n'avait que 10 -43 secondes, au moment
où la gravité s'est séparée de la force forte-éléctrofaible, six
de ces dix dimensions ont cessé de s'étendre. Aujourd'hui, ces
six dimensions demeurent toujours comme des composants de l'univers,
mais ils sont aussi étroitement enroulés qu'ils l'étaient lorsque
le cosmos n'avait que 10-43 secondes (note de l'éditeur: "l'espace enroulé" est aussi appelé "l'espace Calabi-Yau"). Leur lumière n'est que de 10-33 cm, une lumière tellement petite qu'on ne
peut la détecter en la mesurant directement.
"Six catégories de preuves indiquent
que cette théorie est correcte. Ce qui est peut-être le plus convaincant,
c'est que la théorie de la corde produit un sous-produit en plus,
toutes les équations de la relativité spéciale et générale" et se joint à la mécanique quantique.
Conclusion:
Seule l'acceptation d'un dieu surnaturel et transcendant,
hors des limitations des dimensions que nous pouvons visualiser
et expérimenter (longueur, largeur, hauteur, temps) permet la compréhension
de la Bible. Sinon, comment pourrait-on expliquer une vie spirituelle
après la mort physique, la capacité de Jésus à marcher sur l'eau,
à renverser des maladies humaines, à passer à travers les murs
dans son corps ressuscité, des centaines de prophéties bibliques
exactes accomplies ? Et comment pourrait-on expliquer le libre
choix humain et la prédétermination divine, à moins que Dieu de
l'univers ne se soit trouvé hors des dimensions du temps et n'ait
pu voir le commencement et la fin de nos vies, ainsi que toutes
les décisions de notre vie par la même occasion ? Un Dieu transcendant
la dimensionalité est la seule explication du surnaturel.
Le Big Bang nous dit que la matière, l'énergie,
l'espace et le temps sont nés d'une singularité il y a quelques
milliards d'années de cela. Du point de vue théologique, ceci signifie
que la cause de l'univers devait être hors de l'univers, et en
être indépendant, d'où un Créateur.
Il n'y avait pas de place pour que se produise
le Big Bang car l'espace n'existait pas avant le Big Bang. La science
peut vérifier la date à laquelle cet évènement s'est produit grâce
au déplacement vers le rouge des galaxies les plus lointaines.
Ces galaxies sont des données observables des conditions telles
qu'elles étaient au moment du Big Bang. Les images des galaxies
que nous voyons maintenant ont été transmises 13.7 milliards d'années
auparavant à la naissance de la création. A cause de leur distance
et de la rapidité de la lumière, nous ne recevons ces images que
maintenant. Le déplacement vers le rouge montre qu'elles s'éloignent
de l'observateur et un déplacement vers le bleu qu'elles s'en rapprochent
Genèse 1:1 déclare: "Au
commencement, Dieu créa les cieux et la terre". Notez que la durée de l'acte de la création n'est pas indiquée et un univers
de 13.7 milliards ne contredit pas ce verset.
( Plus
de vers au sujet des créations de Dieu. )
Nous ne pouvons pas échapper à la nécessité de
la Cause Première, que nous attribuons notre univers à une singularité
ou à l'existence de multivers. Il existe peut-être des multivers,
mais la question doit néanmoins être posée, "Comment sont-ils apparus ?" Une question plus appropriée sera peut-être "Quelle est la taille de votre Dieu? Est-il le Dieu au potentiel infini ou simplement
une idole limitée tridimensionnellement à une structure cellulaire
de pierre et de bois? Est-il un Dieu capable de se révéler à nous
en prenant la forme d'un homme "pour mourir sur une croix de bois quand bien même il aurait créé la montagne
sur laquelle elle se trouvait?"
Accepter l'existence d'un Dieu personnel est une
décision à laquelle nous devons arriver en utilisant notre cœur
et notre pensée, car la pensée ne peut pas toujours trouver une
raison, même injustifiée, pour ne pas accepter l'existence d'un
Créateur, une Cause Première, un Dieu omnipotent et omniprésent.
Dans notre vanité intellectuelle, nous pouvons toujours trouver
une raison à laquelle nous croyons naïvement pour écarter l'existence
de Dieu seulement pour trouver Dieu qui nous attend juste au-delà
des limites de notre entendement, attendant patiemment que notre
cœur et notre conscience s'élargissent et le reconnaissent. Lorsque
l'homme de la Renaissance a réalisé que la terre était ronde et
non plate, plusieurs ont cessé de croire en Dieu, même si le livre
d'Esaïe écrit vers 700 av. JC nous dit clairement que la terre
est un "cercle".
"Levez vos yeux en haut, et regardez
! Qui a créé ces choses ? Qui fait marcher en ordre leur armée
? Il les appelle toutes par leur nom; par son grand pouvoir et
par sa force puissante, il n'en est pas une qui fasse défaut...
Ne le sais-tu pas? ne l'as-tu pas appris ? C'est le Dieu d'éternité,
l’Eternel, Qui a créé les extrémités de la terre; il ne se fatigue
point, il ne se lasse point; on ne peut sonder son intelligence."
Dans notre orgueil, nous gagnons peu de connaissance
et nous pensons à présent que nous sommes suffisamment sages pour
réfuter l'existence de Dieu, seulement pour trouver Dieu qui nous
attend au delà de notre horizon intellectuel limité.
Comme le Psalmiste l'a si justement déclaré dans
le 139 è psaume:
"Où irais-je loin de ton esprit? Et
où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu es là;
si je me couche au séjour des morts, te voilà." ( Plus de vers au sujet des créations de Dieu. )
La Bible n'est pas limitée dans sa compréhension.
Cependant notre pensée est limitée dans la sienne. La science révèle
simplement de nouveaux panoramas de complexité croissante, toute
ornée des empreintes digitales de Dieu. La vraie science atteste
de l'existence d'une Pensée surhumaine et infinie, celle d'un Maître
Designer.
Le
soleil est vital pour la vie sur terre, et pourtant l'existence
du soleil et des étoiles , qui sont principalement des atomes d'hydrogène
qui s'effondrent, est en général miraculeuse. La probabilité que
les étoiles et les forces qui les gouvernent soit accidentelle
est virtuellement nulle. Les forces suivantes doivent exister pour
que les étoiles existent:
1) Une force gravitationnelle faible est nécessaire pour que l'univers existe
tel qu'il est:
La force selon laquelle une particule quelconque
est affectée par la gravité est proportionnelle à sa masse. Quant
à la force entre deux corps, elle est calculée en multipliant les
deux masses ensembles, et en multipliant le résultat par la constante
universelle dont la remarquable petitesse est l'un des mystères
en rapport avec les paramètres de la physique des particules. La
constante gravitationnelle a une masse d'environ dix puissance
moins trente-huit (10-38 ) et représente la force gravitationnelle
entre les deux protons.
La gravité est une force faible, mais joue cependant
un rôle important sur terre et dans l'espace. Les corps stellaires
sont composés d'un nombre énorme de particules et l’attraction
gravitationnelle minuscule de chaque particule a un effet cumulatif
important. Les étoiles ne peuvent exister sans une constante gravitationnelle
faible. Plus la gravité est faible, plus il faut de protons amassés
les uns sur les autres pour que la pression au centre puisse déclencher
une réaction nucléaire. Parce que la constante gravitationnelle
est minuscule, les étoiles doivent être aussi énormes qu'elles
le sont, et parce qu'elles sont aussi larges, elles peuvent brûler
pendant des milliards d'années.
Si la force gravitationnelle était plus forte
qu'elle ne l'est, les étoiles seraient beaucoup plus petites et
brûleraient plus vite.
2) Les neutrons, protons et électrons sont exactement
de la bonne taille pour la physique quantique nucléaire et atomique:
Le neutron est plus lourd que le proton juste
de deux millièmes. L’électron est mille huit cent fois plus léger
que le proton, mais curieusement la masse de l’électron correspond
juste à la différence de poids entre le neutron et le proton. Sans
cette différence de masses, il serait impossible que les noyaux
restent collés ensemble pour former des noyaux stables. Sans des
noyaux stables, le monde que nous connaissons n’existerait pas.
3) La densité intrinsèque de la masse et de l’énergie
de l’espace vide :
Un volume d’espace vide a une masse selon la théorie
générale de la théorie de la relativité d’Einstein. Cette masse
est une constante cosmologique qui mesure une densité intrinsèque
de masse et d’énergie. Si cette constante était considérable, l’univers
se contracterait et s’effondrerait gravitationnellement tel un
trou noir ou une étoile morte en implosion. Pour ne pas que cela
n’arrive, la masse de proton de la constante cosmologique ne doit
pas être supérieure d’environ dix puissance moins quarante (10
-40). Une constante plus élevée résulterait en un univers de courte
durée de vie où les étoiles ne se forment pas .
4) Alpha
La lumière qui rayonne des étoiles leur permette
de se débarrasser de l’énergie qu’ils produisent pour les empêcher
d’exploser. La lumière est un aspect de l’électromagnétisme. La
force électrique entre deux particules fondamentales est beaucoup
plus puissante que leur attraction gravitationnelle. L’intensité
de l’interaction électrique est mesurée par un nombre appelé alpha,
qui est la mesure de la force électrique entre deux protons ou
électrons et a une valeur d’environ 1/137. C’est une constante
qui permet aux étoiles de rayonner de la lumière. Les scientifiques,
durant tout le vingtième siècle, ont essayé de comprendre pourquoi
alpha est cette constante nécessaire, sans trouvé d’explications,
sauf celle d’une technologie intelligente.
5) L’interaction nucléaire puissante :
Les charges de même signe se repoussent. Les protons
sont des charges de même signe et la plupart des atomes contiennent
de nombreux protons très serrés les uns contre les autres. Par
conséquent, les atomes devraient se repousser fortement, à moins
qu’une autre force ne les maintienne ensemble, une force plus puissante
que la gravité ou l’électricité. Cette force doit être suffisamment
puissante pour maintenir les noyaux atomiques ensemble, mais pas
trop puissante au point d’empêcher des réactions en chaîne de réactions
nucléaires d’une étoile. Cette force doit être également de courte
portée afin de ne pas lier des électrons, des protons et des neutrons
ensemble et de rendre impossible toute réaction chimique. Il existe
une telle force. On l’appelle l’interaction nucléaire forte et
son domaine d’influence est celui d’un noyau d’atome.
6) L’interaction nucléaire faible :
Une autre force nécessaire est appelée l’interaction
nucléaire faible. Cette force est trop faible pour lier, mais elle
régule la réaction nucléaire de base dans la physique des étoiles
selon laquelle un électron et un proton sont transformés en un
neutron et en un neutrino.
Les données ci-dessus ont été prises du livre
de Lee Smolin « The Life of the Cosmos » -la vie du cosmos - (Oxford
University Press, 1997). Lee Smolin déclare au cours d’une discussion
qu’il nomme « The Miracle of Stars » - Le miracle des étoiles -
:
« Si nous devions vraiment comprendre notre univers, ces relations
entre les structures à grandes échelles et les particules élémentaires
doivent être comprises comme étant plus que des coïncidences. Nous
devons comprendre comment les paramètres qui régissent les particules
élémentaires et leur interaction peuvent s’accorder et s’équilibrer
de façon à permettre l’existence d’un univers aussi varié et complexe.
Bien sûr, l’hypothèse qu’il ne s’agisse que d’une coïncidence est
toujours possible. Mais, peut-être qu’avant d’aller plus loin,
nous devons nous interroger sur la probabilité qu’un univers créé
en choisissant des paramètres au hasard contienne des étoiles.
Vu ce que nous avons déjà dit, il est facile d’estimer cette probabilité
…..Le résultat, en chiffre rond, est d’environ une chance sur dix
puissance moins deux cent vingt-neuf (10 - 229) » .
Cliparts,
images Créations de Dieu.
des Créations de Dieu, les Humains, la Animaux,la Terre,la Monde la Univers.